Cher Patrick,
C’est oublier un peu vite quelques conversions massives au catholicisme au 16e siècle;
Celle des maltais originaires de Libye dont la langue est un mélange d’arabe ifriqiyen, de sicilien et d’italien en alphabet latin. S’ensuit la plus grande victoire contre le turc, 600 chevaliers et 9000 maltais mettent en déroute 40 000 turcs. Aujourd’hui encore Malte est le pays le plus catholique d’Europe avec l’Irlande.
Celle des andalous et mauresques qui ont préféré se convertir et rester en Espagne plutôt que de partir au Maroc ou en France et rester soumis à l’Islam. Estimé à la moitié de la population de l’Epoque.
Celle des mêmes; qui passé en France pour y trouver l’asile d’Henri IV se sont installé au sud de la Garonne dans un triangle compris entre Tarbes, Pau et Bordeaux, convertis au bout de 2/3 générations environ, abandonnant leur culte et leurs noms. Ces “gascons” de fraîche date fourniront les gros bataillons des armées d’Armagnac dans les guerres qui feront le pré carré et la France catholique.
Comme quoi, les conversions tardives des peuples attachés à leur terre donnent des guerriers vaillants et des catholiques fervents…